Théâtre

Pas perdus : documentaires scéniques

Centre du Théâtre d'Aujourd'hui / Une coproduction de Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier

Salle Hydro-Québec

Billets de dernière minute à 50%

Même lorsqu'un spectacle affiche complet, une quantité de billets à 50 % de rabais sont toujours disponibles sur place à la billetterie (dès midi) le jour de la représentation. En savoir plus.


Sur scène, une série de courts portraits. Huit protagonistes choisis pour leur vie singulière et la façon surprenante qu’ils et elles ont de se raconter. Des individus aux parcours très différents (aucun n’est un acteur) entre lesquels se tisse une multitude de liens. Leurs voix, captées sur le vif, magnifiées par un traitement sonore enveloppant et doublées de leur présence sur scène, préservent toute la force et l’authenticité d’une parole spontanée qui ne se rejoue pas.

Avec Pas perdus : documentaires scéniques, Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier explorent notre rapport à la mémoire, à la transmission, au langage, à ce que l’on porte en soi et à la place qu’on laisse à la joie. Chaque documentaire scénique dresse le portrait d’une voix humaine dans toute son individualité et nous pousse à repenser le regard que l’on porte sur des individus, des milieux et des histoires.

Qu’est-ce qu’un documentaire scénique?

Après Vrais mondes et Pôle Sud, Pas perdus est le troisième spectacle du duo Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier. À l’origine de cette forme théâtrale, il y a une double question. Comment retrouver l’authenticité du cinéma documentaire sans avoir recours à des interprètes ou sans imposer à de « vraies personnes » des contraintes de mémorisation et d’interprétation? Comment associer l’extraordinaire proximité qu’offre le théâtre à la saisissante spontanéité du cinéma documentaire?

L’idée du duo est alors de privilégier l’immense pouvoir évocateur du son : aller – sans caméra – à la rencontre d’individus qui se racontent avec générosité au micro d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Vient ensuite l’étape du montage : de ces heures d’enregistrement, il ne faut garder que quelques moments choisis, cibler des courbes narratives, mettre en lumière certains liens entre les histoires. Enfin, il y a transposition sur scène : créer un contexte scénique et des actions naturelles permettant à ces personnes de venir habiter ce portrait sonore, sans pour autant avoir à jouer. Grâce à l’absence d’intermédiaire, le public est invité au cœur de leur intimité dans le respect de l’histoire de chacun·e, ce qui crée un moment de partage d’une grande intensité.

20 au 23 avr. 2023 — 110 minutes, sans entracte 55 $ — 71 $

Complet

Photo - Valérie Remise
Photo - Valérie Remise
Photo - Valérie Remise
Photo - Valérie Remise
Photo - Valérie Remise
Photo - Valérie Remise
Photo - Valérie Remise
Photo - Valérie Remise
Photo - Valérie Remise
Photo - Valérie Remise

Ils ont dit...

« Il faut absolument voir cette œuvre, c’est unique en son genre. […] Il y a une charge humaine exceptionnelle, c’est d’une grande profondeur, d’une grande humanité. »

Eugénie Lépine-Blondeau, Tout un matin, ICI Radio-Canada

« Je ressors vraiment comme si j’avais vu un documentaire. Il y a des moments extrêmement touchants. C’est intelligent. Je suis fasciné par la façon dont ils ont construit le récit. »

Philippe Renaud, Culture Club, ICI Radio-Canada

« Les personnages sont tellement passionnants. On rit de certaines de leurs répliques. On est ému, on est touché. [...] On embarque tellement dans cette pièce, c’est fou ce qu’ils nous font vivre. »

Catherine Brisson, Puisqu'il faut se lever, 98,5 FM

« J’ai adoré. Vraiment, c’est rare que j’utilise ces mots-là, mais pour moi tout y est. On parle de transmission, on parle de mémoire, de langage, du nous, de ce qu’on porte, de ce qu’on ne sait pas qu’on porte, de ce qui est intégré et de ce qui ne l’est pas. »

Catherine Richer, Le 15-18, ICI Radio-Canada

« L’humanité, lorsqu’elle est si bien racontée, est plus belle que ce qu’en disent les nouvelles. Et l’espoir trouve un terreau pour renaître. Enfin. »

Stéphanie Morin, La Presse

« Tour à tour touchant ou entraînant, Pas perdus dresse donc le portrait d’une communauté, d’une collectivité rassemblée par une passion commune. [...] Un spectacle qui fait chaud au cœur. »

Marie Labrecque, Le Devoir

« Empruntant à plusieurs disciplines, Pas perdus, qu’on présente jusqu’au début d’avril, est un spectacle improbable dont on reste imprégné durant des heures. »

Guy Fournier, Le Journal de Montréal

Distribution

Dominic
Elisabeth
Eva
Jérôme
Quentin
Réal
Sylvain
Yaëlle
Accompagné·e·s d’Anaïs Barbeau-Lavalette

Crédits

Recherche et entrevues Anaïs Barbeau-Lavalette
Conception narrative et mise en scène Émile Proulx-Cloutier
Collaboration précieuse Andrée-Anne, Élisabeth, Jonathan, Laurence, Louis, Noah, Sébastien
Assistance à la mise en scène et régie Charlotte Ménard
Scénographie Julie Vallée-Léger
Accessoires Dominique Coughlin
Éclairages Mathieu Roy
Musique originale Guido Del Fabbro
Conception sonore Ilyaa Ghafouri
Images et animation 2D Marielle Dalpé
Collaboration à la recherche et mise en mouvement Yaëlle Azoulay
Assistance à la recherche et à la production du contenu audio Laurence Berthou-Hébert, Annette Gonthier
Prise de son Martyne Morin, Jocelyn Lauzon, Geneviève Thibert
Montage sonore Mélanie Chicoine, Émile Proulx-Cloutier, Maxime Veilleux
Intégration vidéo Pierre Laniel
Sonorisation Andréa Marsolais-Roy
Chargé de projet décor Charles-Antoine Bertrand-Fontaine
Chargée de projet costumes Manon Guiraud
Régie de plateau Anaé Lajoie Racine
Régie sanitaire Rachel Locas
Direction de production Marie-Christine Martel
Direction technique Simon Cloutier
Équipe technique Eric-William Quinn, Philippe Bélanger, Kevin Clément, Coralie Cloutier, Frédéric Dessoly, Nicolas Dupuis, Rémi Hermoso, Zachary Noël-Ferland, Judith Rémillard, Philippe Saucier et Sébastien Savoie

Partenaires

  • Le Soleil Numérique

Partenaires publics de la programmation

  • Conseil des arts et des lettres du Québec
  • Canada
  • Conseil des arts du Canada
  • Ville de Québec